1. |
La mer
03:30
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La mer (François Benest)
C'est une veuve grisonnante
C'est une femme, c'est une amante
La mer
C'est une mère nourricière
Une enjôleuse, une sorcière
La mer
Elle a des colères terrifiantes
Et des carresses languissantes
La mer
Femme de marin, femme de chagrin
Tu pries qu'ele te rende les tiens
La mer
La robe noire, tu l'as souvent
Pour deuil d'un parent, d'un enfant
Du père
Tu remercies et maudis souvent
Tant elle te donne, plus elle te prend
La mer
Marin pêcheur, toi qui au large
Vogues vers de lointains rivages
Amer
T'en fais pas, t'es pas paysan
Tu restes pas là, lourd et pesant
A terre
Tu noies ton rût dans du tafia
Ta vraie femme, elle est près de toi
La mer
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2. |
Sing forever
04:33
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Sing forever (Richard Dubois)
Sing forever the song of Dublin city
Sing forever to me
All the people are crying in this country
Shame on the british army
Hard the way and hard the life
There is no hope and no laugh
Sing my brother
Sing forever
There is whiskey for the men
But every day more pain
Sing forever to me
Sing forever the children of Killarney
Sing forever to me
Erin pretty I left you for a city
Thanks to the british army
To NewYork or to L.A.
There is hope on my way
Sing forever
Sing forever
I will never be the same
But still an irishman
Sing forever to me
Here, in Brooklyn
It is so hard to live in
Sing my daughter to me
I'm not happy,
But I work to be free
Thanks to the british army
Citizen of the red rain
Red my blood, red my fainne
Sing my daughter
Sing forever
We are many irishmen
In New York, in this land
Sing forever
Sing forever
Sing forever to me
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3. |
La mouette et le hibou
04:46
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La mouette et le hibou (GERWAL)
Sur les rochers gris des côtes sauvages
Où l’océan fou se brise en écume,
Sans jamais se soucier de ses ravages
En blancs tourbillons d’ailes et de plumes,
J’entends le bruit des tempêtes,
Et les pas des gabelous,
Le rire de la mouette,
La plainte du hibou.
Dans le lent reflux qui berce les plages
Où flottent parfois des rubans de brume,
Le vent porte tantôt dans son bagage
L'arc-en-ciel que l’horizon allume,
J’entends le bruit des tempêtes,
Et les pas des gabelous,
Le rire de la mouette,
La plainte du hibou.
Dans l’ombre creuse des chemins de terre
Où résonne encore le cri des chouans
Et dont le sol toujours se désaltère
De leurs larmes de rage et de leur sang…
J’entends les prières muettes,
La morne voix de l’Ankou,
Le rire de la mouette,
La plainte du hibou.
Dans les pleurs des marins perdus en mer
Sous le regard froid des noirs cormorans,
En vue de Molène ou de l'île d'Enfer,
De Terre-Neuve, ou au large d’ Ouessant
J’entends les prières muettes,
La morne voix de l’Ankou,
Le rire de la mouette,
La plainte du hibou.
Sous le chêne sacré des anciens sages
Et tout au long des allées de menhirs,
Sous le secret perdu de leurs messages,
Près de la source où les fées viennent rire,
J’entends chanter l'épinette,
La bombarde et le biniou
Le rire de la mouette,
La plainte du hibou.
Dans les Pardons et les Pèlerinages
Au nom de tous les saints et des martyrs,
Sur les ex-voto, les pieuses images,
Dans la lueur des cierges qu’on va bénir…
J’entends chanter l'épinette,
La bombarde et le biniou
Le rire de la mouette,
La plainte du hibou.
Le rire de la mouette,
La plainte du hibou.
J’entends le rire de la mouette,
J’entends la plainte du hibou…
J’entends le chant de l’alouette,
Et j’entends le chant du coucou,
J’entends le cri de la belette,
Celui du renard et du loup,
Je vois les traces de la charrette,
Je vois le sillon de la houe.
Je vois les mats des goélettes,
J’entends les rames du youyou,
Je vois toutes ces nuits de fête,
J’entends le son des bagadous…
J’entends le rire de la mouette,
J’entends la plainte du hibou…
J’entends le rire de la mouette,
J’entends la plainte du hibou…
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4. |
Vasco de Gama
02:49
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VASCO DE GAMA (Gaston LIGNY)
Il est fier de son tatouage
C'est un trois-mâts toutes voiles au vent
Des pirates montent à l'abordage
Y a de la castagne dans les haubans
C'est le souvenir d'une escale
D'une bordée tirée au Bengale
Dans le lit-cage d'un Maharadjah
Entre Céci et Cécilia
On l'appelle Vasco de Gama
C'est parce qu'il est allé aux Indes
Mais ça fait longtemps de cela
Pour Vasco, le vent a tourné
Il a jeté l'ancre à Quimper
Car dans une bouteille à la mer
Près des Seychelles, il a trouvé
La formule du philtre pour
Ragaillardir la libido
Des jeunes et des vieux qui tantôt
Visiteront la Pompadour
On l'appelle Vasco de Gama
C'est parce qu'il est allé aux Indes
Mais ça fait longtemps de cela
Nina, Mimi, for you and me
Proposent maintenant dans les sérails
Le coup de fouet des Cornouailles
Qui réveillent le démon d'midi
C'est de la poudre de cocofesse
Qui vient de l'ile de Mahé
Ceux qui en prennent avant la messe
A tous les coups sont exaucés
On l'appelle Vasco de Gama
C'est parce qu'il est allé aux Indes
Mais ça fait longtemps de cela
Pour éradiquer l'andropause
Vasco a forcé sur la dose
On se bouscule chez l'antiquaire
Qui vend des lits-cage à Quimper
Des vétérans partent au Bengale
Pour une bordée lors d'une escale
Dans le lit-cage d'un Maharadjah
Entre Céci et Cécilia
On l'appelle Vasco de Gama
C'est parce qu'il est allé aux Indes
Mais ça fait longtemps de cela
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François Benest France
Né à Suresnes le même jour que Björk, vous pourrez constater que je ne partage ni son univers musical, ni sa
notoriété...
Pour la qualité des compositions, je vous laisse juge !
Je sais que la mode est au zapping, mais par respect pour mon travail, merci d'écouter mes chansons jusqu'au bout !!
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