1. |
Petit déjeuner avec Lola
02:39
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PETIT-DEJEUNER AVEC LOLA (François BENEST)
Au p'tit matin on sonne, c'est la voisine
Une jolie brune que je trouve sympa
Qui dit : "J'me sens seule, j'ai un peu le spleen
Voulez-vous prendre le p'tit dèj' avec moi ?"
P'tit déjeuner avec Lola la la la
Tartines et pains au chocolat la la
Un bol de café au lait la la la la
Et un petit pot de miel d'acacia
Ni une, ni deux, nous v'là dans sa cuisine
Je m'étonne de voir les bols disposés
Au sourire angélique de la coquine
Je comprends qu'elle a tout prémédité
P'tit déjeuner avec Lola la la la
Tartines et pains au chocolat la la
Un bol de café au lait la la la la
Et un petit pot de miel d'acacia
Sur ce qui se passa dans sa cuisine
Laissez-moi jeter un voile délicat
Je dirais juste que ma jolie voisine
Goûta le miel qui perlait sur mon doigt
P'tit déjeuner avec Lola la la la
Tartines et pains au chocolat la la
Un bol de café au lait la la la la
Et un petit pot de miel oh la la
Depuis trente ans, quand j'vais dans la cuisine
Le matin prendre mon petit déjeuner
Je repense à ma si jolie voisine
Puis je l'embrasse, car je l'ai épousée
Et je déjeune avec Lola la la la
Tartines ou pains au chocolat la la
Un bol de café au lait la la la la
Et un petit peu de miel
De son petit pot de miel
De son petit pot de miel oh la la
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2. |
Le ciré rouge
02:55
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Le ciré rouge (Gérald Duchemin)
Elle habitait à Montparnasse
Et moi, près du Trocadéro
On s'voyait au troquet d'la place
Rue d'Rennes, près d'la station d'métro
Elle pointait sous un ciré rouge
Des seins blancs, beaux comme des enfants
Qu'on étreint dès qu'on les découvre
Je m'en souviens. J'avais vingt ans
J'ai jeté mes rêves
Et j'ai déposé
Mon chagrin, ma peine
Au mont de piété
J'ai tout fait pour elle
Quand j'étouffais pour elle
Les preuves d'amour soudaines
Je lui ai tout donné
On dit souvent que le bonheur
C'est quand on monte un escalier
Sixième étage sans ascenseur
J'avais eu le temps d'y penser
J'ai jeté mes rêves
Et j'ai déposé
Mon chagrin, ma peine
Au mont de piété
J'ai tout fait pour elle
Quand j'étouffais pour elle
Les preuves d'amour soudaines
Je lui ai tout donné
On s'est aimés à Montparnasse
Sans que jamais nos corps se lassent
Mais un soir, au troquet d'la place
Le ciré rouge m'a délaissé
Le ciré rouge m'a délaissé
J'avais jeté mes rêves
J'avais déposé
Mon chagrin, ma peine
Au mont de piété
J'ai tout fait pour elle
Quand j'étouffais pour elle
Les preuves d'amour soudaines
J'lui avais tout donné
Depuis ce temps, à Montparnasse
Je ne suis plus le bienvenu
Y a même le p'tit café d'la place
Qui est porté disparu
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3. |
Avril
03:45
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AVRIL (Gérald Duchemin)
Avril
Révèle ton corps
Fébrile
Comme l’eau qui dort
Avant l’orage d’été
Laissons-nous nous enlacer
Avril
Avril
Tes seins si nus
Dociles
Qui s’insinuent
Doucement sans retenue
Entre mes doigts malhabiles
Avril
Avril, avril
C’est aussi en septembre
En juillet, en novembre
Avril, avril
Ça sert à quoi d’attendre
(Un) Noël en décembre
Avril, avril
Découvre-moi
Découvre-moi
D’un fil
Avril
J’ai eu l’idée
Futile
De déposer
Délicatement sur ton cou
Un baiser couleur cachou
Avril
Avril
De tes longs cils
Graciles
Tes yeux profilent
Deux ou trois désirs cachés
Deux ou trois envies d’aimer
Avril
REFRAIN
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4. |
This dream
05:10
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This dream
(Philippe X)
Close my eyes
Mind drifting away
To the middle of a field
Where nothing is real
Standing by my side
Calling me softly
A girl with so beautiful eyes
Girl with so beautiful eyes
Girl with so beautiful eyes
Heavy long sleepy hours
Slowly filling my head
With this colourful dream
Who's the girl with a smile on her face ?
How strange
Like to ask her why she cares
Like to ask her if she loves me
Like to know whether she's real
But I don't dare wake up from this dream
Heavy long sleepy hours
Slowly filling my head
With this colourful dream
Who's the girl with a smile on her face ?
How strange
Takes me by the hand
Away from the pouring rain
Hear the words I'm thinking of
I'm ready for love
Let's walk hand in hand
Along the Serpentine lane
That flows so peacefully
Flows so peacefully
Flows so peacefully by
Heavy long sleepy hours
Slowly filling my head
With this colourful dream
Who's the girl with a smile on her face ?
How strange
Like to ask her why she cares
Like to ask her if she loves me
Like to know whether she's real
But I don't dare wake up from this dream
Open my eyes
Thoughts clearing up
Here the words I'm thinking of
I've fallen in love
She's standing by my side
Calling me softly
A girl with so beautiful eyes
...
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5. |
Madame Rêve
02:38
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MADAME RÊVE (François BENEST)
Madame rêve de Raoul d'Andrézy
Madame rêve, mais est-ce vraiment de lui ?
Madame rêve d'un homme aux cent visages
Madame rêve du peintre Horace Velmont
Madame rêve de cet homme aux cent noms
Qui, sans trêve hante ses rêves
Elle rêve d'un bandit plein d'assurance
Héritier des secrets de la France
Franchouillard et frondeur,
Cambrioleur de cœur,
Arsène... Madame rêve !
Elle rêve d'un Robin-des-Bois moderne
Qui l'arracherait à sa vie terne
Qui en f'rait sa complice
Pour narguer la police
Et pendant ce temps, la police
Traque Arsène et ses complices
Mais qui aurait imaginé
Le beau Lupin en chef de la sûreté !
Et les journaux font leurs délices
Des trouvailles de l'artiste
Ont sabre le Lupin nouveau :
Le prochain cru sera encore plus beau !
Madame rêve du bizarre Jim Barnett
Madame rêve d'un escroc presque honnête
Madame rêve d'un homme plein d'élégance
Madame rêve de Don Luis Perenna
Madame rêve qu'il la tient dans ses bras
Elle s'enfièvre. Il l'enlève !
Elle rêve qu'il veut lui faire partager
Son étrange vie d'aventurier
Qu'il lui vole dans le cou
Des baisers des plus doux
Arsène... Madame rêve !
Madame rêve !
Madame rêve !
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6. |
Pas encore qui
04:23
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Pas encore qui (Jean-Louis Fillette)
Penchée sur le pont au jour qui s'attarde
Les cheveux au vent, l'esprit qui divague
Elle suit du regard le flot incessant
Des voitures qui défilent sur le long ruban
Chacune porte en elle sa part de promesses
Vers la capitale aux mille richesses
Loin les lendemains au goùt de poussière
De cette vie sans joie aux plaisirs sans mystère
Elle ne sait pas encore qui
L'enlèvera, ni vers quel pays
Elle ne sait pas encore qui
Lui rendra la vie
Elle ne connait pas le nom du chauffeur
De cette voiture, ni même sa couleur
La musique douce, le cuir confortable
Qu'importe le but si la route est agréable
Elle verra les gens penchés sur les ponts
Aux barreaux semblables à ceux des prisons
Un signe d'adieu par la vitre ouverte
Dernier regard à toutes ces douleurs muettes
Elle ne sait pas encore qui
L'enlèvera, ni vers quel pays
Elle ne sait pas encore qui
Lui rendra la vie
Les phares éclairent le jour déclinant
Elle va vers sa maison, ses enfants
Mais demain...
Elle ne sait pas encore qui
L'enlèvera, ni vers quel pays
Elle ne sait pas encore qui
Lui rendra la vie
Elle ne sait pas encore qui
L'enlèvera, ni vers quel pays
Elle ne sait pas encore qui
Lui rendra la vie
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7. |
L'amour cousin
03:13
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L'amour cousin (F Benest)
Il ya des gens qui te jettent des pierres, comme à un chien
Ce que tu fais n'a pas l'heur de leur plaire, ils trouvent ça pas bien
Ils te disent: "Tu te montre égoïste, tu ne pense pas à nous, c'est pas le bon chemin"
Tes idées, ça les choquent, ils insistent et ils ont du chagrin.
Ils te parlent de solution facile, de problème freudien
Il y a tant de garçons et de filles... mais l'amour cousin?
Pourquoi aller chercher en famille ce que tu peux trouver, même chez ton voisin?
Toi, tu vise ces lumières qui brillent dans le ciel, au lointain
Et ils te disent les mots justes
Que la morale a mis en eux
Qui sonnent Franc et Clair quand ils s'ajustent
Millénaire conscience du mot "deux"
Mais toi, depuis dix ans que tu l'aime sans en dire rien
Sauter le pas, c'est plus un problème, ça te fait du bien
Ta conscience ne te met pas en peine, t'as pas de remord, t'as choisi ton chemin
Dans ton coeur, il n'y a plus rien qui traîne: c'est l'Amour, enfin!
Et ils te disent les mots justes
Que la morale a mis en eux
Qui sonnent Franc et Clair quand ils s'ajustent
Millénaire conscience du mot "deux"
Tu remets en cause tout leur système, tu le sais bien
Ta passion leur apparaît bien blême. Mais nom d'un chien!
Quand au temps des querelles de village, à deux lieues, l'étranger était-il donc si loin
Que j'ai vu marqué sur tant de pages l'amour cousin.
Et ils te disent les mots justes
Que la morale a mis en eux
Qui sonnent Franc et Clair quand ils s'ajustent
Millénaire conscience du mot "deux"
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8. |
L'automate
03:14
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L'automate
Un pantin de plastique
Un peu de mécanique
Une boîte à musique
Tu es vivant
Tournent clés et déclics
Saccades frénétiques
Ton petit coeur métallique
Bat doucement
Il bat
Pour une femme si belle
Il bat
Elle en tire toutes les ficelles
Prisonnier d'un carcan d'acier
De gestes qu'il ne peut changer
Pâles et fatidiques
D'une froide logique
Implacables et tragiques
Tes mouvements
S'en reviennent cycliques
Et tes pauvres mimiques
Font sourire, ironiques
Quelques passants
Elles passe
Et c'est comme un soleil
Elle passe
Elle est à nulle autre pareille
Il ne peu dire son doux secret
Il essaie, se bloque. Il voudrait
Une boîte à musique
Un pantin pathétique
Une larme de plastique
Coule lentement
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9. |
Don Juan l'imbu (fable)
02:18
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Don Juan l'imbu (fable) (F Benest)
C'est dans les lieux sélects
Qu'étalant mes charmes
Je suis presque incorrect
Quêtant de ces dames
Qu'elles me livrent un peu leur vertu
Dévêtue
On me traite d'abject
Côté mâle des mannes
Partout on me suspecte
Qu'es-tu dans ce drame?
L'inquisiteur qui s'évertue
Part battu
Je ne me fais pas faute
De corner au mieux
Les fronts d'aéronautes
Qui se gaussent un peu
Du malheur des autres
Toujours je respecte
Qui trouble mon âme
Car l'amour trop affecte
Qui touche à l'infâme
Pour elles je suis une statue
De vertu
Ce n'est pas de ma faute
Mon Lare n'est heureux
Qu'au cul(te) de chez les autres
Lors(que) j'y met le feu
Moi, pauvre apôtre
On me dit abject
Côté mâle des mannes
Partout on me suspecte
Qu'es-tu dans ce drame?
L'inquisiteur qui s'évertue
Par l'inquisiteur qui s'évertue
Par l'inquisiteur qui s'évertue
Part battu
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10. |
Les romans de grand-mère
02:24
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Les romans de grand-mère (F Benest)
Quand je lisais naguère les romans de grand-mère
Je ne savais y voir que de belles histoires
Et de nobles gens
Où les tendres bergères se découvraient des pères
Monarques puissants
Dans les romans de grand-mère...
Les traîtres étaient des serfs ou des clercs de notaire
Qui minaient de tracas et de mille coups bas
Le maître indulgent
Quelque prince trop fier despote au coeur de pierre
Tenait rôle de méchant
Dans les romans de grand-mère...
Les romans de grand-mère que je lisais naguère
Me narraient les exploits et l'amour tant courtois
Du héros vaillant
Gages et guimpes légères, oriflammes et bannières
Masquaient le néant
Dans les romans de grand-mère...
Et puis j'ai découvert qu'aux romans de grand-mère
On ne donnait de gloire de beauté et d'espoirs
Qu'aux nobles de sang
Et que les pauvres hères ne sauraient mie que faire
De nobles sentiments
Dans les romans de grand-mère...
Dans les romans de grand-mère...
Dans les romans de mère-grand
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François Benest France
Né à Suresnes le même jour que Björk, vous pourrez constater que je ne partage ni son univers musical, ni sa
notoriété...
Pour la qualité des compositions, je vous laisse juge !
Je sais que la mode est au zapping, mais par respect pour mon travail, merci d'écouter mes chansons jusqu'au bout !!
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